Carte de la végétation de France

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Introduction

La carte de la végétation de la France présentée ici (figure 2) est un extrait, légèrement modifié, de la « carte des étages de végétation de l’Europe occidentale et septentrionale » qui accompagnait un double rapport rédigé pour le BRGM il y a quelques années (Defaut 1991 et 1992), et qui fut tiré à seulement 40 exemplaires [1].

Les contours adoptés correspondent aux « étages de végétation », non aux « étages phytoclimatiques » [2] . Le plus souvent ils sont empruntés à la carte CCE (1987), après ré-interprétation de la végétation selon mon système ; mais localement j’ai pris en compte d’autres documents, notamment UNESCO-FAO (1970) pour la délimitation entre SX5 et BS dans les Alpes et les Pyrénées, Gehu & al. (1984) pour la délimitation entre Cb et Cc en Bretagne et en Angleterre, Dupias (1985) pour le même problème dans les Pyrénées, Gehu & Gehu-Franck (1984), complété par Ozenda (1994), pour l’extension des forêts sclérophylles relictuelles du littoral atlantique. J’ai utilisé également les cartes de la végétation de la France au 1 / 200 000e éditées par le CNRS.

L’échelle m’a contraint à une simplification extrême en montagne, et la représentation cartographique y est plus symbolique que réelle. Les glaciers des Alpes n’ont pas été tous indiqués, et ceux des Pyrénées, en voie de disparition, on même été carrément omis. Par ailleurs SX 4 n’a pu être distingué cartographiquement de BM en Corse, ni SX 5 de BS. Enfin le subalpin appauvri du Massif Central (BS) a été ignoré, malgré qu’il existe çà et là au-dessus de 1500 m.

Mon texte de 1991 / 92 a été repris postérieurement (mais sans la carte) et synthétisé in Defaut, 1996 ; on pourra se reporter à cette dernière publication pour plus d’indications. Je me limiterai ici aux explications indispensables pour la lecture du document cartographique. Je rappelle cependant qu’il s’agit bien de « bioclimatologie », et plus précisément de « phytoclimatologie », c’est à dire d’un découpage climatique s’appuyant sur la végétation (celle-ci étant considérée ici sur une base phytosociologique) ; c’est donc bien autre chose que la description végétale d’un découpage climatique préalable et arbitraire, comme on en rencontre si souvent dans la littérature spécialisée.

Dans la première partie de la discussion finale je comparerai la carte de la figure 2 avec deux cartes de végétation récentes, construites sur des principes différents. Et dans la deuxième partie je montrerai que la répartition de nombre d’espèces d’Orthoptères se superpose correctement à cette cartographie végétale, ce qui contribue à la justifier, à posteriori.

Bernard DEFAUT
Aynat
F-09400 Bédeilhac

L’article présenté dans ce fichier pdf est la synthèse d’une étude réalisée antérieurement par B.Defaut et faisant l’objet unique du  tome 1 de la revue Matériaux Orthoptériques & Entomocénotiques.

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Defaut B., 1996 – Un système d’étages phytoclimatiques pour le domaine paléarctique. Corrélations entre végétation et paramètres climatiques. Matériaux Entomocénotiques, 1 : 5- 46.

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[1] Pour obtenir une copie des rapports BRGM on peut tenter sa chance en écrivant à : BRGM, Service Géologique
[2] Defaut (1996 : 7) : « l’étage phytoclimatique est l’étage de végétation virtuel, en accord avec les paramètres climatiques, et dans des conditions stationnelles moyennes : sol modérément perméable, à pH proche du neutre, en pente faible (de l’ordre de 10°). L’étage de végétation, lui, est réel. Si les corrections stationnelles sont inexistantes, il coïncide avec l’étage phytoclimatiques ; sinon, il y a désaccord entre l’étage phytoclimatique (prévu) et l’étage de végétation (observé). Le décalage entre les deux donne la mesure de la correction ».